vendredi 27 août 2010

Critique: Avatar "Special Edition"

Il y a quinze ans, le réalisateur canadien James Cameron commença à développer un scénario de science-fiction si avant-gardiste au point de vue visuel, que la technologie de l'époque ne pu lui permettre de mettre en chantier son projet grandiose. C'est en voyant le personnage de Gollum conçu entièrement en performance capture dans la série du Seigneur des Anneaux, que Cameron su que le temps était venu de commencer la production de son film audacieux. Participant au développement de la caméra 3-D PACE Fusion, Cameron sauta à pieds joints dans cette aventure.

Situé à des années lumière de la Terre, la planète Pandora referme un minerai capable de subvenir au besoin énergétique de la menace qui subsiste chez nous. Inaptent à ce déplacé sur Pandora dû à son atmosphère toxique, des scientifiques mirent au point le projet "Avatar" ayant pour objectif de contrôlé à distance des corps hybride génétiquement composé d'ADN de Na'vi de d'humains. Jake Sully, un jeun Marine paraplégique vient prendre la place de son frère jumeau décédé pour se mêler aux Na'vi et en apprendre plus sur ce fameux minerai.

Avec un tel scénario, on ne peut s'empêcher de penser à l'invasion Américaine en sol Irakien, ou encore...à l'histoire du dessin animé de 1992 intitulé FernGully dont Cameron fait beaucoup plus qu'emprunter des idées, il les copies littéralement (Voyez par vous-mêmes avec la bande-annonce de Ferngully en bas de page). Composé de plusieurs thèmes tel que le rascisme, la spiritualité, la vie, la mort et bien sûr l'impérialisme, Avatar est sans aucun doute au goût du jour. Construite de manière simple, linéaire et facile à suivre, l'histoire rappel un peu celle de Titanic où un homme "hors-normes", pauvre dans ce dernier et handicapé dans Avatar, débarque en étranger dans un monde auquel il n'appartient pas. Malgré le fait que cette nouvelle version fasse les éloges de quelques minutes de plus, ces dernières n'apportent que très peu au scénario, sauf bien sûr dans mettre encore un peu plus plein la vue.

Bien qu'Avatar soit une réussite en matière technique, Cameron semble s'être égaré lors du casting du héros. Sam Worthington (Jake) est, pardonnez-moi l'expression, un touriste. Sans odeur ni saveur, l'acteur ne montre que très peu d'émotions à un personnage pourtant bien façonner. Au revers de la médaille ce trouve la suprenante Zoe Saldana. Son jeu énergique autant au point de vue émotionelle que physique rend son personnage crédible et attachant même sous ses couches informatisées. Cette jeune actrice aperçue que dans de petits rôles secondaires est à surveillée de près. Les vétérans Sigourney Weaver et Stephan Lang représentent parfaitement le déséquilibre qui rôde autour du film, qui est de l'incarnation du bien et du mal.

Ayant vu Avatar RealD 3D lors de sa première sortie en décembre dernier, j'étais resté plutôt perplexe face aux exploits de cette technologie. Avec la réédition du film en IMAX, j'ai sauté sur l'occasion de voir le film le plus grand succès au box-office de tout les temps et ce, dans toute sa splendeur. Résultat: Malgré son plagiat sur un banal film pour enfant désormais oublié, Avatar est sans aucun doute la plus grande expérience cinématographique que j'ai vécue à ce jour.

Note: ****/5

Bande-Annonce Avatar:



Bande-Annonce Ferngully:

vendredi 13 août 2010

Critique: The Expendables


Genre: Action
Réalisation: Sylvester Stallone
Avec: Sylvester Stallone, Jason Statham, Jet Li, Dolph Lundgren, Randy Couture, Steve Austin, Terry Crews, Mickey Rourke
Durée: 1h43
Classement: 13 ans+
Date de Sortie: 13 août (Amérique), 18 août (France)

Qui n'avait jamais rêvé de voir les plus grandes stars du genre réunies dans un seul et même film? Fan incontesté des films d'action des années 80 et 90, je ne pouvais plus attendre pour la sortie de The Expendables. Il ya plus d'un an, Sylvester Stallone avait annoncé qu'il dirigerait ce projet audacieux et qu'il essairait de rassembler le plus de stars possible. Chose faite, Jason Statham, Jet Li, Mickey Rourke, Dolph Lundgren, ainsi qu'une apparition spéciale de Bruce Willis et d'Arnold Schwarzenegger s'ajouta au programme. Eh oui, mon rêve de voir mes stars favorites se crêpé le chignon s'était finalement concrétisé...ou presque.

D'ancient militaires tous spécialistes dans divers branches forment un groupe de mercenaires nommé "The Expendables", vendent leurs services aux plus offrant. Secrètement engagé par la C.I.A., ces derniers tenteront de délivrer un pays d'Amérique du Sud des griffes d'un dictateur et de renverser son gouvernement.

Si l'on se remémore les films de gros bras tel que Commando, on se rend compte que le scénario n'égal pas ceux des films d'Hitchcock. Tout de même, on ressent toujours un certain plaisir coupable à regarder ses grosses brutes détruire tout sur leur passage et tirer des milliers de balles. Dans le cas de The Expendables, absolument rien ne retient l'attention sauf la bêtise d'un scénario sans profondeur, ainsi que probablement les dialogues les plus pauvres depuis White Chicks des frères Wayans. Contrairement aux vieux classiques essayant d'inculquer une certaine morale à son auditoire, ce film ne fait qu'abrutir et décevoir. Certains diront qu'ils iront voir ce film pour les stars et l'action et non pour le scénario. Mais croyez-moi, il y a tout de même des limites!


Sensé en mettre plein la vue par la présence de cette brochette d'acteurs testostéronéisé, ces derniers font tout simplement pitié. Même si l'affiche du film suggère un casting mettant en vedette une foule de stars, seulement Stallone, Statham, Li et Lundgren ont droit à leur scène. Pour ce qui est du reste, ils ne sont qu'ornement et n'ont qu'à peine trois minutes de dialogues pour toute la durée du film. Sans aucun doute la qui attire le plus est celle entre les 3 amigos: Stallone, Willis et Schwarzenegger. Bien que cette dernière sert de tremplin au narratif, se rassemblement de légende Hollywoodienne arrive bien en déça des attentes.

J'ai jugé pendant longtemps mon héro de film d'action favori Jean-Claude Van Damme de ne pas avoir accepté de ce joindre à l'équipe. Suite à son refus, la star Belge a commenté qu'il avait tout simplement refusé dû au manque de profondeur de son personnage et de l'histoire. Suite au visionnement du film, je confirme que l'acteur est bel et bien "aware"...

Malgré le fait d'être mauvais, ce film connaîtra sans aucun doute un grand succès et cela bien sûr, Stallone le sait très bien. La question que vous vous poserez probablement lors du visionnement de The Expendables est: pourquoi suis-je assis dans cette salle à regarder ce navet? La réponse est simple, voir les stars que nous aimons tous partager le même film. Dans une période ou les stars avec un grand "S" comme il le fût autrefois tel que les Grant, McQueen, Dean, Monroe et Taylor ce font rare, The Expendables reste tout de même le film à voir si vous vous sentez nostalgique. Étant donné que certains d'entres eux sont agés de plus de 50 ans, ne serait-il pas le moment pour Hollywood de voir à la prochaine relève?

Note: *½

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vendredi 23 juillet 2010

Critique: Salt


Salt (V.f.)

Genre: Action, Espionnage
Réalisation: Philip Noyce
Avec: Angelina Jolie, Liev Schreiber, Chiwetel Ejiofor
Durée: 1h40
Classement: Général (déconseillé aux jeunes enfants)
Date de sortie: 23 juillet (Amérique)/25 août (France)


Occupé en majeur partie par des hommes, les films d'action ne comptent que très peu de femmes parmi les têtes d'affiche de ce genre. Certaines actrices telle que Milla Jovovich (Resident Evil) et Kate Beckinsale (Underworld), font partie de ce nombre infimes de stars féminines ayant réussi à joindre les rangs de Schwarzenegger, Stallone, Willis et autres. Depuis Tomb Raider, Angelina Jolie a su prouvée au public qu'une femme est capable d'être à la fois sexy et botter des derrières. Après le grand succès commercial de ce dernier, Jolie devint la star de plusieurs autres films du genre tel que Mr. and Mrs. Smith et Wanted. Liant les talents de cette dernière avec ceux du réalisateur Philip Noyce (Jeux de Guerre, Danger Immédiat), cette nouvelle équipe est sans aucun doute une recette gagnante.

Evelyn Salt (Jolie) est un agent secret travaillant pour la CIA. Lors de la visite inattendue d'un espion Russe, la loyauté de Salt est remise en compte lorsque cet homme l'accuse d'être une espionne au service des soviétiques. Poursuivi par son propre gouvernement, Salt fuit pour éviter la capture. Pourquoi fuit-elle? Qui est vraiment Salt?

Depuis la sortie des films de Jason Bourne, le cinéma d'action a entrepris un virage complétement différent de ce que le public connaissait. Cette direction artistique audacieuse adopte parfaitement le rythme sans relâche de ce scénario rempli d'action du début à la fin. Des plans de caméra quasi intéractifs suivent pas à pas Jolie dans chaqune de ses cascades si magnifiquement accomplies par l'actrice elle-même. Si Salt a un coeur, il bat avec les prouesse de son actrice et croyez-moi, elle vaut le déplacement. En tant qu'ami et collègue, l'excellant Liev Schreiber démontre avec beaucoup de talents son dilemme entre aider son amie, ou plutôt la mettre aux arrêts. De l'autre côté, Chiwetel Ejiofor dans le rôle du partenaire de Schreiber, manque sérieusement de mordant et n'est qu'ornement servant à ne donner qu'une constance à ce dernier.

Outre ses grands exploits physiques et quelques bonnes interprétations, Salt à parfois tendance à dériver un peu vers l'éxagération. Bien que les scènes d'action soient très réussies, à certains moments les exploits de l'héroïne perdent leurs crédibilité. Sans révéler des éléments de l'intrigue, l'une des dernières scènes dans laquelle Salt détruit un mur de béton armée avec une simple mitrailleuse, dans son contexte supposément indestructibles vu la personne sensé être protéger, est l'un des exemples d'irréalismes.

Salt prouve une fois de plus que Jolie est capable non seulement de supporter un film d'action sur ses épaules, mais d'être également à couper le souffle. Le film possède une recette gagnante vouée à uun succès quasi-assuré, et qui espérons-le, saura faire de même avec ses suites.

Note: ***½

Cinéman aime:

  • l'incroyable présence d'Angelina Jolie
  • l'action non-stop du début à la fin
  • un suspense qui vous tient en haleine tout au long du film

Cinéman n'aime pas:

  • quelques scènes d'action invraisemblables
  • les acteurs de soutien comme Ejifor qui ont tendance à faire ralentir le narratif

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vendredi 16 juillet 2010

Critique: Inception

Depuis Following, sa toute première oeuvre paru en 1998, le cinéaste Christopher Nolan ne cesse d'impressioner. Enchaînant autant de succès au box-office qu'auprès des critiques avec des films tel que Memento, Le Prestige ou encore The Dark Knight, Nolan a maintenant sa place parmi les plus grands. Depuis le début de l'été 2010, les méga-productions estivales ne font que décevoir et les cinéphiles attendent avec impatience Inception. Ce film que l'on qualifie souvent comment étant "le film le plus attendu de l'année", pourrait être le film qui sauvera l'un des pires été d'Hollywood.

L'histoire suit Dom Cobb (Leonardo DiCaprio), un extracteur qui dirige un groupe de spécialistes ayant la capacité de pénétrer à l'intérieur des rêves des gens pour en extirper des informations secrètes. Souvent utilisé à des fins d'espionnage industriel, ses talents lui couteront la perte de sa famille ainsi que son droit de vivre dans son Amérique natal. Un riche homme d'affaire nommé Saïto (Ken Watanabe), lui promet de rendre à Cobb ce qui lui fût enlevé en échange d'un travail risqué.

La première tâche que demande Cobb à Adriadne (Elle Page) lors de son test est de construire un labyrinthe. A partir de ce moment, Nolan nous transporte dans un monde des plus complexes: les méandres des rêves. Utilisant des méthodes narratives rappelant parfois The Matrix ou encore Flatliners, le film ne cesse de surprendre. Contrairement aux effets spéciaux et relentis utiliser seulement à des fins tape à l'oeil, Nolan n'utilise ses derniers que lorsqu'ils sont nécessairent à l'avancement de l'histoire. Combinant avec brio ses effets spéciaux hallucinants à un scénario à rebondissements assurés, les spectateurs ne tarderont pas à être ébahi devant Inception.

Composé d'une distribution des plus talentueuses, on pourrait sous-entendre que les personnages ont été cousus sur le dois des ses interprètes. DiCaprio livre ici l'une de ses plus grandes performances en incarnant avec perfection un homme prit au piège dans son propre labyrinthe intérieur. Chaque autre membre du casting possède une personnalité bien à eux qui convient à chacun des acteurs et actrices de renom. Bien que dénigrer depuis plus d'une décennie, Tom Berenger surprend par son jeu aux multiples facettes. La musique de Hans Zimmer est silencieuse mais omniprésente et accompagne parfaitement les émotions ressentie par les personnages. Sans cette bande sonore si significative, le film ne serait plus le même.

Certains compareront Nolan à Stanley Kubrick ou d'autres maîtres du septième art. Je préfère le décrire comme étant unique en son genre. Suite au succès montre de The Dark Knight, Nolan c'est vu la chance d'obtenir une faveur de la part des studios Warner en finançant généreusement un film qui n'a pourtant rien du traditionnel film à grand déploiements. Avec un tel résultat, les hauts dirigeants du légendaire studio pourront ce réjouir et donner plein pouvoir à Nolan pour son prochain projet temporairement intitulé Batman 3, prévu pour l'été 2012.

Note: *****/5
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mercredi 23 juin 2010

Critique: Knight and Day

Depuis le début de l'été, les oeuvres originales ce font plutôt rares. En effet, suites, "presquels", ou encore adaptations ne font que ce succéder. Dans cette nouvelle réalisation de James Mangold (Walk The Line), deux des plus grandes stars du monde, Tom Cruise et Cameron Diaz, s'unissent pour former le couple le plus Hollywoodien des écrans de cette saison.

Proprétaire d'un petit garage, Julie (Diaz) mène une vie bien tranquille à San Fransisco. Du jour au lendemain, Julie voit sa vie complètement chamboulé par un bel inconnu qu'elle rencontre dans un aéroport. Roy (Cruise), est en fait un agent secret poursuivi par le gouvernement et qui tentera de s'échapper de ceux-ci avec Julie.

Enchaînant cascades, explosions, fusillades et autres, Knight and Day ne laisse pas le temps aux spectateurs de s'ennuyer. Malgré toute cette mascarade, le film semble à première vue être un navet vu son scénario invraisemblable. La raison d'être de ce film repose sûr le couple de vedettes qui lorsqu'ils apparaissent à l'écran, ont une superbe chimie. Le rôle que campe Diaz est celui parmi tant d'autres qui ne font que lui succéder et que le public aime tant. Truffée de stéréotypes, Julie est la parfaite blonde écervelée. L'actrice par contre, ne semble que servir d'accessoire à Cruise qui lui aussi, répète pour énième fois ce rôle d'héros athlétique qui fuit quelque chose. Les rôles secondaires interprétés par Peter Sarsgaard et l'espagnol Jordi Mollà ce font rapidement oublier.

Outre tous ses artifices, le film compte plutôt sur ses deux stars que sur son scénario, ce qui empèche le metteur en scène de mettre sa touche personnelle. En quelques mots, Knight and Day est un véhicule d'essai pour Cruise qui voit sa carrière se dissiper depuis quelques années. Après avoir conquis le public dans son rôle dans Tropic Thunder, voici que l'acteur tâte le terrain dans le genre d'humour pour s'assurer qu'il est toujours dans le coup. Est-il vraiment fait pour les comédies? Tout à fais. Je dirais même qu'il est surprenant, mais tout dépend du film.

En bref, ce film fait parti de la catégorie "si mauvais que c'est bon". Si vous êtes fans des charmants exploits athlétiques de Cruise et de l'irrésistible sourire de Diaz, vous apprécierez. Sinon, vous devriez peut-être reconsidérez votre sortie au ciné.

Note: **/5

Cinéman aime:

- La superbe chimie entre Tom Cruise et Cameron Diaz

- Le plaisir de rire et de se divertir tel qu'est le seul but du film

Cinéman n'aime pas:

- Voir encore une fois de plus les rôles catalogués des deux stars

- Les rôles secondaires manquant de punch et de substance

- Un scénario redondant manquant terriblement d'authenticité

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vendredi 28 mai 2010

Critique: Prince of Persia: Les Sables du Temps

Les jeux vidéo Mortal Kombay, Resident Evil, Hitman, Max Payne et Tomb Raider ont tous eu droit à leurs adaptations cinématographiques. Parfois moins bien réussi que d'autres, ses productions ciblent plus souvent un public avide d'action en continu que la bénédiction des critiques. Cette fois-ci, Jordan Mechner, l'homme derrière le jeu Prince of Persia, devient l'un des seuls concepteurs de jeux vidéo à adapter sa propre oeuvre pour le grand écran. Produit par Jerry Bruckheimer, l'homme derrière les films Pirates des Caraïbes et réalisé par Mike Newell, le film raconte l'histoire de Dastan (Jake Gyllenhall), un orphelin adopté par le roi de Perse, qui lutte contre son oncle menaçant (Ben Kingsley) de prendre possession du monde aidé d'une dague au sable magique qui a comme pouvoir de remonter le temps.

Jouant la plupart du temps des rôles plus dramatiques, Gyllenhaal incarne cette fois-ci le héros d'un film d'action. Pourtant atypique à ce genre, l'acteur avec une statures beaucoup plus imposante qu'à l'habitude et un look ressemblant fortement au personnage du jeu en met plein la vue. En princesse Tamina, Gemma Arterton livre une performance supérieur que dans son précédant l'horrible Le Choc des Titans en amenant beaucoup plus de caractère à son personnage. Dans le rôle de l'oncle Nizam, Kingsley est crédible dans son double-jeu de bon et de méchant. Si l'on se fit à son plus grand rôle dans Ghandi, l'acteur démontre avec talent qu'il peut jouer n'importe quel types de personnages.

Entraînant, le film parvient à maintenir un bon rythme du début à la fin. Enchaînant batailles et cascades aidé de David Belle (Banlieue 13), l'un des créateurs du sport extrème "Parkour", ses exploits athlétiques reproduises à la perfection une ambiance de jeu vidéo. Avec une photographie reproduisant avec talent la chaleur des déserts d'Arabie, le film suprend également au point du vue visuel. Avec un excellant travail de la part de l'équipe technique du film, on remarque tout de même les grosses pattes du producteur Bruckheimer sur pratiquement chaque scènes d'actions (nombre infini de ralentis, montage hyperactif, et effets spéciaux à couper le souffle). Avec tout cet impressionant brouhaha, la touche personnelle de Newell semble avoir été quelque peu compromise.

Concernant le scénario, tout semble bien fonctionner. Seul petit hic, un manque de développement du côté de la fameuse dague se fait parfois sentir. Agissant en pure "McGuffin", très peu de détails son fourni sur l'origine de son pouvoir magique, ainsi que sur la motivation soudaine de Nizam de s'en emparare. En quoi la dague peut-il l'aider dans sa quète? Aucune idée, la seule chose que l'on sait, c'est qui'il est prête à tout pour l'avoir en sa possession. Les moments dans lesquels apparaît le Sheikh Amar sont l'épine du pied du film. Le problème n'est pas son interprète Alfred Molina qui est pourtant bien choisi pour le rôle, mais plutôt tout ce qui entoure ce ridicule personnage qui aurai dû être complètement retravailler.

En bref, une adaptation de jeu vidéo réussi, ainsi qu'un divertissement assuré qui se mêle avec perfection en cette saison estivale rempli de films qui se battent en duel pour le prix du plus gros "Blockbuster".

Note: ***/5

Cinéman aime:

  • Un très bon choix de casting pour chacun des personnages
  • Un scénario digne d'un jeu vidéo d'aventure
  • Un excellant divertissement au rythme endiablé
Cinéman n'aime pas:

  • L'insuportable personnage d'Alfred Molina
  • Un développement plutôt faible de l'histoire de la dague


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vendredi 14 mai 2010

Critique: Robin des Bois

Prequel, sequel, remake...voilà qui résume une grande majorité des efforts en matière de cinéma Hollywoodien ces derniers temps. En haute saison "blockbusterienne", les grands studios font tout ce qui est en leur pouvoirs pour remplir les salles de cinéma de succès quasi assurés. Au tout début du mois de mai, Robin des Bois ouvrait le festival de Cannes de cette année.

Raconter maintes fois dans de nombreux films tel que Les Aventures de Robin des Bois de Michael Curtiz et Robin des Bois: Prince des Voleurs de Kevin Reynolds, c'est au tour du surestimer Ridley Scott (Gladiateur) d'apporter sa propre vision du célèbre hors-la-loi à l'écran. Mettant en vedette les gagnants d'Oscar Russell Crowe (Gladiateur) et Cate Blanchett (Elizabeth) dans les rôles respectifs de Robin et Marianne, Robin des Bois raconte comment un des archers du roi Arthur Coeur de Lion devint le héros connu de tous.

Autrefois intitulé Nottingham durant sa pré-production, le film aurait dû conserver son titre initiale. N'ayant rien à voir avec le Robin vivant dans la forêt de Sherwood avec ses joyeux compagnons, le scénario écrit par Brian Helgeland (Mystic River) se concentre sur l'origine du personnage. Raconter sous fond de la troisième croisade du 12ème siècle, l'histoire explique comment Robin Longstride, devient Robin Loxley, pour devenir enfin Robin des Bois. Concervant un bon rythme dès le début, le film commence à ralentir dans sa deuxième moitié.

Incorporant incohérences historiques et mélodrame à la relation houleuse entre Robin et Marianne, le film ne s'appui que sur quelques scènes intéressante avec l'acteur Max Von Sydow (L'Exorciste). Dans le rôle le mieux développer du film, Von Sydow interprète avec talent Sir Walter Loxley, l'homme qui révèlera le passé trouble de Robin. Pour ce qui est des anachronismes, la bataille finale opposant les anglais aux français en est un exemple. Rappelant étrangement le débarquement des troupes alliées dans Il Faut Sauver le Soldat Ryan de Steven Spielberg, les images de cet affrontement sont composées presque uniquement de ralentis et d'images de synthèse. Avec un budget colossal dépassant les 200 millions de dollars, le film met davantage l'emphase sur le visuel plutôt que sur le contenu.

Laissant de côté les collants verts d'Errol Flynn et le mauvais accent anglais de Kevin Costner, Crowe reprend son look de Maximus dans Gladiateur. Égale à lui-même, l'acteur australien ne fait qu'essayer de reproduire sa célèbre performance qui lui valu un Oscar en 2000. Formant un duo mal assorti avec la talentueuse Cate Blanchett, Crowe n'est que l'homme qui accomapagne sa douce au lieu du contraire. Comme mentionné plus haut, Von Sydow est sans aucun doute l'acteur qui amène le plus de profondeur à son personnage.

Ridley Scott espère développer une franchise viable suite au succès potentiel de Robin des Bois. Malgré ses critiques défavorables à Cannes, le film semble tout de même attirer les curieux. Le célèbre archer saura-t-il atteindre sa cible?


Cinéman a aimé:

- Le jeu de Max Von Sydow

Cinéman a moins aimé:

- Les longueurs
- L'espoir insatiable de Ridley Scott d'en faire un Gladiateur 2
- De minables acteurs de soutien

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