Situé à des années lumière de la Terre, la planète Pandora referme un minerai capable de subvenir au besoin énergétique de la menace qui subsiste chez nous. Inaptent à ce déplacé sur Pandora dû à son atmosphère toxique, des scientifiques mirent au point le projet "Avatar" ayant pour objectif de contrôlé à distance des corps hybride génétiquement composé d'ADN de Na'vi de d'humains. Jake Sully, un jeun Marine paraplégique vient prendre la place de son frère jumeau décédé pour se mêler aux Na'vi et en apprendre plus sur ce fameux minerai.
Avec un tel scénario, on ne peut s'empêcher de penser à l'invasion Américaine en sol Irakien, ou encore...à l'histoire du dessin animé de 1992 intitulé FernGully dont Cameron fait beaucoup plus qu'emprunter des idées, il les copies littéralement (Voyez par vous-mêmes avec la bande-annonce de Ferngully en bas de page). Composé de plusieurs thèmes tel que le rascisme, la spiritualité, la vie, la mort et bien sûr l'impérialisme, Avatar est sans aucun doute au goût du jour. Construite de manière simple, linéaire et facile à suivre, l'histoire rappel un peu celle de Titanic où un homme "hors-normes", pauvre dans ce dernier et handicapé dans Avatar, débarque en étranger dans un monde auquel il n'appartient pas. Malgré le fait que cette nouvelle version fasse les éloges de quelques minutes de plus, ces dernières n'apportent que très peu au scénario, sauf bien sûr dans mettre encore un peu plus plein la vue.
Bien qu'Avatar soit une réussite en matière technique, Cameron semble s'être égaré lors du casting du héros. Sam Worthington (Jake) est, pardonnez-moi l'expression, un touriste. Sans odeur ni saveur, l'acteur ne montre que très peu d'émotions à un personnage pourtant bien façonner. Au revers de la médaille ce trouve la suprenante Zoe Saldana. Son jeu énergique autant au point de vue émotionelle que physique rend son personnage crédible et attachant même sous ses couches informatisées. Cette jeune actrice aperçue que dans de petits rôles secondaires est à surveillée de près. Les vétérans Sigourney Weaver et Stephan Lang représentent parfaitement le déséquilibre qui rôde autour du film, qui est de l'incarnation du bien et du mal.
Ayant vu Avatar RealD 3D lors de sa première sortie en décembre dernier, j'étais resté plutôt perplexe face aux exploits de cette technologie. Avec la réédition du film en IMAX, j'ai sauté sur l'occasion de voir le film le plus grand succès au box-office de tout les temps et ce, dans toute sa splendeur. Résultat: Malgré son plagiat sur un banal film pour enfant désormais oublié, Avatar est sans aucun doute la plus grande expérience cinématographique que j'ai vécue à ce jour.
Note: ****/5
Bande-Annonce Avatar:
Bande-Annonce Ferngully: